Suite à la diffusion massive des fausses informations pendant la dernière campagne présidentielle américaine, Google, Facebook et gérants de média s’allient pour lutter efficacement contre la propagation des informations.
Le président de Google, Sundar Pichai, a affirmé lors d’une interview accordée à la BBC que Google se met à la pointe contre la désinformation et améliorer le traitement de ce fléau.
Parmi les solutions que Google a mis en exerce, un nouvel outil (CrossCheck) qui a été développé pour limiter la diffusion sur le web et sur les réseaux sociaux des contenus inappropriés et trompeurs et réduire leur portée.
Des médias spécialistes et une dizaine rédactions se chargerons de mener des enquêtes pour identifier, vérifier et évaluer toute information circulante dans le web qu’il s’agisse d’une photo, une vidéo ou même un commentaire.
Cette annonce s’inscrit dans une série de mesures anti-« fake news » déployées par Facebook ces dernières semaines, alors que le réseau social a été accusé, notamment après l’élection américaine, de faciliter la diffusion de fausses informations.
Facebook, après avoir été accusé de faciliter la diffusion de fausses informations, avait annoncé de sa part sa détermination de dénoncer les fausses informations présentes sur le réseaux social. La firme a mis à la disposition de ses utilisateurs un petit guide accessible depuis les fils d’actualité, un visuel “Comment repérer une fausse information”, qui sera activé dans les prochains jours. Facebook, qui d’allieurs, lancé dernièrement une vaste offensive de communication contre les « fake news ».